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"MON PRÉCIEUX"

Par Anne F – Publié le 18 mars 2023

Vous ne trouvez pas étrange que depuis 2020, tout ce qui a été imposé pour lutter contre un virus soi-disant mortel allait à l’encontre même de la santé la plus élémentaire ? Depuis quand il faut s’empiffrer de « junk food », s’enfermer dans son sous-sol écrapouti devant la télé et s’interdire tout contact humain pour rester en… santé ?

Avant 2020, peu d’entre nous avions réalisé à quel point notre santé était pour chacun de nous « mon précieux » à tous les points de vue.

Mais depuis trois ans, on ne parle que de maladie autour des machines à café. Et dans les autobus. Et dans toutes les chaumières.

Pour nos gouvernements – et certains professionnels de la « santé », mais ça, c’est une autre histoire –, il fallait éviter la maladie en s’isolant de tous les virus et bactéries dans une belle bulle de plexiglas.

C’est ainsi que les dirigeants de ce monde ont imposé les masques et l’inondation de gel hydroalcoolisé à l’entrée des commerces. Qu’ils ont inventé la « distanciation sociale » ou plutôt : asociale. La règle du « deux mètres » dont la distance variait dans les pays du Sud au Nord, et de l’Est à l’Ouest – de quoi en perdre la boussole.

Puis copiant la France, la mère patrie des Québécois, le gouvernement a instauré un couvre-feu. Hop, ouste, tout le monde à la maison. Et la cerise sur le sundae : une injection expérimentale imposée « par la bande », sous la menace ou les appâts – une injection contre un hotdog.

Ils ont fermé les gyms reléguant les sportifs sur leur sofa devant Netflix ou TVA, à bouffer leurs émotions. Ils ont cadenassé les restos « santé », dirigeant les affamés vers les « fast food » graisseux et remplis de produits chimiques.

En fait, dès le départ de cette folie dite « sanitaire », aucune mesure ne parlait de santé.

Tout, absolument tout a été fait pour que les Québécois tombent malades. Et ce, quand la seule façon de vaincre le nouvel ennemi déclaré par Macron lors de son solennel « Nous sommes en guerre », était de prôner la santé.

Mais les rebelles, les résistants, les « questionneux », restaient dubitatifs. Même si avant 2020, ils prenaient peut-être leur santé pour acquise, cette fois, c’était urgent de tout faire pour éviter l’hôpital et l’affront de se retrouver avec un Q-Tips de 10 cm enfoncé profondément jusqu’au cerveau.

Alors un à un, puis ensemble, ils ont rivalisé d’ingéniosité pour préserver « leurs précieux » : leur système immunitaire et leur ADN. Et leur barrière hématoencéphalique du même coup.

Gyms fermés ? Des escaliers, ça fait le boulot. Restos fermés ? Pas de problème, on se fait des « pot luck », ou on improvise une cuisine collective – en partageant allègrement la trempette de légumes, et puis zut. Couvre-feu ? Ben… on se fait un p’tit souper, une soirée pyjama et sac de couchage, et un bon brunch le lendemain matin.

Bref, eux avaient compris que les contacts humains, la bonne bouffe et l’activité physique étaient cruciaux pour « leur précieux ».

Ils se sont enseigné à lire les ingrédients sur les emballages, à l’épicerie : vous les reconnaîtrez facilement, ils encombrent les allées, scrutant les petits caractères. Ils se sont regroupés et partagé les adresses de petits commerces de produits biologiques. Ils se sont éduqués sur l’importance des suppléments vitaminiques et du soleil, surtout du soleil : ce sont eux qui rigolent dans les parcs et sentiers, en groupe, joyeux et libres.

Au fil des trois dernières années, ils se sont contaminés mutuellement avec un mode de vie qui a changé tout naturellement, au fil des découvertes partagées, des nouvelles amitiés forgées.

Ils ont tout misé sur « leur précieux » pour éviter les affres des hôpitaux masqués, aseptisés à outrance et devenus totalement paranoïaques à l’idée d’un… rhume, à peu près.

Oui, notre santé, c’est ce qu’il y a de plus précieux. La santé mentale aussi, en passant.

Donc, pendant que les Québécois obéissants et dociles s’enfermaient chez eux ou derrière un masque, les fiers rebelles ont redécouvert le contact avec la nature et les humains, et le bonheur de cuisiner « maison » avec des ingrédients frais exempts d’additifs éhontés.

Leur santé étant assurée, ils profitent maintenant de la vie en faisant un gigantesque pied de nez au « ministère de la maladie » qui a tenté de tous nous entraîner dans son délire. Non, cher ministère : vous n’avez pas réussi votre sale coup. On a été plus forts que vous. On est encore plus forts que vous.


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