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UN MONSTRE LÉGENDAIRE NOMMÉ CO2

Par Greta Thunder – Publié le 8 janvier 2024

C’est l’un de mes amis, l’autre jour, qui m’a obligée à utiliser ma cervelle personnelle pour saisir toute l’absurdité entourant un certain « fait scientifique » qui relève encore aujourd’hui de la légende pure, si ce n’est carrément de la religion. Je retranscris la teneur de cette discussion qui m’a enfin extirpée de ma torpeur. C’était le jour où je confiais – fièrement – à cet ami mon intention de me procurer éventuellement une voiture électrique…

— Une voiture électrique ? s’est-il étonné. Et pourquoi donc ?

— Comment ça « pourquoi donc » ? Mais pour faire ma part en rejetant moins de CO2 dans l’atmosphère, bien sûr.

— Et qu’est-ce que t’as contre le CO2, au juste ?

— T’es sérieux, là ? Tu ne lis pas les journaux, ma foi ? Tu ne regardes pas la télévision ? Tu n’écoutes pas les gens autour de toi ? Tu ignores réellement le rôle du CO2 dans le réchauffement climatique ?

— J’avoue humblement mon ignorance. Aurais-tu l’amabilité de m’éclairer ?

— Je veux bien, mais je vais faire ça simple, car je ne suis pas une spécialiste. Alors, voilà, écoute bien. Tu sais minimalement, j’espère, que la Terre se réchauffe à un rythme effarant depuis quelques années, n’est-ce pas ? Rassure-moi au moins là-dessus. Bref, ce réchauffement est dû à l’effet de serre. En gros, voilà comment ça fonctionne : les rayons du Soleil frappent le sol de notre planète et demeurent dans l’atmosphère à cause des gaz qui les retiennent prisonniers. Tu as déjà été dans une serre durant l’été ? Il fait chaud, hein ? Ben c’est le même principe.

— OK. Et c’est le CO2, j’imagine qui cause cet effet de serre, c’est ça ?

— Entre autres, oui. Mais c’est en train de prendre de l’ampleur à cause de nos activités humaines. Nous émettons tellement de CO2 dans l’atmosphère, nous, les humains, que l’air en est aujourd’hui sursaturée. Ce qui amplifie le phénomène au point où nous cuiront bientôt comme dans un four.

— Saperlipopette ! s’est-il exclamé. Dans ce cas, cela signifie également que nous respirons ce CO2 excédentaire, non ? Ce qui veut dire, qu’en plus de produire le fameux effet de serre, nous sommes en train de nous intoxiquer ?

— Heu, je n’avais pas pensé à cet aspect de l’affaire, mais tu as sans doute raison.

C’est là que mon ami s’est mis à rire. Je me demandais bien ce que j’avais dit pour déclencher une telle hilarité. On aurait même dit, en plus, qu’il se moquait de moi. Ce qui m’a carrément offusquée.

— Je connais très bien cette théorie, m’a-t-il finalement avoué en rougissant et en s’excusant.

— Ah oui ? Et puis ?

— Et puis, je n’y crois pas une miette

— Ah non ! C’est pas vrai ! T’es pas viré conspirationniste, toi aussi ?

— Effectivement. Et par le fait même, je suis devenu ipso facto un fasciste, un raciste, un homophobe, un stransphobe, et sans oublier que je suis convaincu que la Terre est plate et qu’Elvis n’est pas mort.

— Tu blagues, j’espère ?

— Laisse-moi t’expliquer quelque chose à mon tour, d’accord ? m’a-t-il demandé plutôt que de me répondre, et en devenant tout à coup très sérieux – ce qui m’a un peu inquiétée.

— À propos du réchauffement climatique ?

— Nous en viendrons là éventuellement, si tu veux. Mais pour le moment, j’aimerais juste m’attarder sur ton fameux CO2 et ton effet de serre. Attends une minute…

Il a alors sorti son cellulaire de sa poche qu’il a pitonné pendant quelques instants. Il m’a finalement montré une image sur son écran : un diagramme en forme de tarte coupée en morceaux inégaux :

— Ce que tu vois là, ce sont les proportions des différents gaz que l’on retrouve dans l’atmosphère, tout autour de nous. Maintenant, tu veux bien m’indiquer lequel est le CO2 d’après toi ?

Je l’ignorais, ne m’étant jamais attardée sur ce sujet de façon aussi pointue. Mais j’étais néanmoins certaine que c’était un piège. Mon ami devait être convaincu que je lui indiquerais la plus grande part, soit la bleue. Mais flairant l’arnaque, je lui ai indiqué, la rouge, tout en lui disant que la bleue était évidemment l’oxygène.

— Eh bien, tu as tout faux, m’a-t-il répondu avec un air qui semblait confirmer sa certitude que j’allais à coup sûr me tromper.

— C’est le contraire, alors ?

— Ni l’un ni l’autre, en fait. La portion bleue correspond à l’azote…

— L’azote ? l’ai-je coupé. Mais qu’est-ce que tu racontes ? Je croyais que l’azote était une sorte de minerai que l’on extrayait de la terre !

— Ce n’est pas un minerai, non. C’est bel et bien un gaz. Et il se retrouve dans une proportion de 78 % tout autour de toi en ce moment même. À 78,034 % pour être plus précis.

— Dans ce cas, le CO2, c’est la pointe rouge ?

— Pas davantage ! La pointe rouge, c’est l’oxygène, bien sûr. Sinon, comment ferais-tu pour rester en vie ?

— L’oxygène ?… (J’étais tout à fait confondue.)

— Exactement. Et cet oxygène correspond quant à lui à 21 % (ou 20,946 %).

— Je…

— Et si tu fais l’addition des deux, tu te rends tout de suite compte que ça donne 99 %. Tu confirmes ?

— Ce qui veut dire que…

— Oui ?

— Ce qui veut dire que le CO2 n’est que la pointe jaune ?

— Pas tout à fait, non…

— Qu’est-ce que tu vas encore insinuer ?

— Je n’insinue absolument rien du tout. Fais une recherche sur Google et tu verras des centaines d’occurrences qui te confirmeront ce que je suis en train  de t’expliquer. Cela dit, la pointe jaune que tu vois, c’est le reste des gaz qui compose l’atmosphère. On les appelle les gaz rares. Grosso modo, ils sont au nombre de six. Et ton fameux CO2 en fait partie.

— Bon, c’est pas trop tôt. Et ce CO2 est évidemment le plus important de tous.

— Eh bien, non, encore une fois. Le plus important c’est l’argon qui représente une proportion de 0,934 %.

— Mais ce n’est pas possible !

— Et pourtant si. Et si tu additionnes encore une fois le tout, tu t’aperçois que les trois gaz les plus importants dans l’atmosphère – l’azote, l’oxygène et l’argon – forment à eux seuls 99,96 % de ses composants.

— Mais… Mais… Et le CO2, alors ? Il est invisible ou quoi, merde ?

— Non, il n’est pas invisible. Mais il est tout à fait insignifiant par rapport à tout le reste. Sa proportion est de 0,037 %.

— Il est quand même là, et bien présent ! C’est rassurant dans un sens.

— Il est là, oui. Mais te rends-tu compte de la place qu’il occupe dans l’air qui nous environne ?

— J’avoue que ce n’est pas beaucoup. Je m’attendais à beaucoup plus que ça. Mais il est quand même là !

— Tu ne sembles pas bien comprendre le sens de ce chiffre de 0,037 %. Laisse-moi te donner une image pour comparer… La majeure partie de ces gaz se retrouvent dans la première couche de l’atmosphère ; celle que l’on nomme la troposphère. C’est celle dans laquelle nous vivons. Cette couche mesure en moyenne 15 km d’épaisseur. Lève ta tête dans les airs et imagine ton regard qui porte à 15 km dans les cieux. C’est bon ?

— Mmm…

— Et maintenant imagine les quatre gaz dont nous venons de parler qui seraient superposés les uns par-dessus les autres en quatre couches différentes dans ces 15 km d’épaisseur. Tu me suis toujours ?

— Mmm…

— Eh bien, ça donnerait ça :

— Ça fait quelque chose comme 18 pieds de haut pour le CO2

— Tu trouves ça beaucoup, 5,6 mètres par rapport à 15 kilomètres ?

— C’est quand même la hauteur d’une maison.

— Tu le fais exprès ou quoi ?

— Ben quoi ?

— Je te donne un autre point de comparaison, alors. Disons que tu disposerais de 1 million de dollars dans ton compte de banque.

— J’aimerais beaucoup ça…

— Et disons maintenant que quelqu’un te volerait 370 $. Est-ce que tu serais convaincue d’être ruinée à cause de ce vol ?

— 370 $ sur 1 million ? C’est bien sûr que non. Qu’est-ce que tu penses ? 370 $ pour un millionnaire, ça ne représente que quelques sous noirs dans ses poches.

— Eh bien, sache maintenant que 370 $ par rapport à 1 million, c’est la même proportion de ton CO2 par rapport à tout le contenu de l’atmosphère.

— C’est dur à admettre.

— C’est pourtant exactement ça. Tiens, je te donne une dernière comparaison. Mettons que tu ferais le plein complet d’essence de ton automobile. Et disons que tu en mettrais 60 litres.

— Ça coûterait très cher.

— Et mettons aussi que quelqu’un qui ne t’aime pas insèrerait 22 millilitres d’essence diesel dans le réservoir à ton insu (c’est l’équivalent d’une mince pellicule dans le fond d’une petit tasse à café). En sachant que le diesel peut causer beaucoup de dommages à un moteur à essence ordinaire, crois-tu que ces 22 millilitres endommageraient ton moteur ?

— Seulement que 22 millilitres ? Ce serait très peu probable.

— Je te confirme que ce serait tout à fait impossible, car la quantité qui serait dissoute dans le reste de l’essence (60 litres) serait tellement minime qu’elle passerait complètement inaperçue par le moteur.

— Bon d’accord, alors si je résume ce que tu essaies de me faire comprendre, c’est que le volume de CO2 dans l’atmosphère est tellement insignifiant qu’il ne peut pas causer ce phénomène d’effet de serre que l’on entend partout dans les médias.

— Tu n’es pas toi-même convaincue ? Regarde encore les pointes de tartes.

— J’avoue que, vu comme ça, on se demande vraiment comment ils peuvent expliquer ça. Mais il n’en reste pas moins que de par nos activités, nous contribuons à augmenter cette proportion.

— C’est un fait. Mais crois-tu que c’est grave du point de vue de ton pseudo effet de serre ?

— Ça pourrait le devenir…

— Ah oui ? Eh bien, analysons ça aussi. Les scientifiques – je fais ici référence aux vrais climatologues et aux pseudo-scientifiques de plateaux – s’obstinent comme des malades sur l’apport de l’être humain dans l’émission de CO2  dans l’atmosphère. Les sectaires du réchauffement climatique prétendent que nous serions responsables de plus de la moitié de ces émissions. Les vrais climatologues avancent quant à eux le chiffre de 5 %

— Toute une différence. Et qui faut-il croire ?

— À toi de voir. Mais est-ce que cela est si important que ça au final ? Fais toi-même le calcul : quelle différence, en fin de compte, y a-t-il entre 50 % et 5 % de 0,037 % ?

— Heu… Je n’ai jamais été très bonne en calcul mental.

— Je vais te le dire moi. 50 % de 0,037 %, ça fait 0,019 %. Et 5 %, ça fait 0,019 %.

— Mais c’est exactement le même chiffre !

— Voilà ! Autrement dit, à l’échelle de la Terre, il n’y a aucune différence. Et toute cette propagande au sujet du CO2 est un faux problème. Cela ne repose sur absolument rien de crédible.

— Mais c’est fou, ça ! Et l’effet de serre, alors ? Qu’est-ce qui le cause si ce n’est pas le CO2 ?

— La vraie question que tu dois maintenant te poser est plutôt celle-ci : est-ce qu’il y a effectivement un effet de serre plus important que d’habitude sur la Terre ?

— Quoi ?

— Mais ne réponds pas à ça tout de suite. Réfléchis plutôt à ce que je viens de t’apprendre. Quand tu auras vraiment compris et accepté le fait que le CO2 n’est pas, n’a jamais été, et ne sera jamais un problème sur le climat, cela signifiera que tu commenceras enfin à sortir des idées toutes faites et à faire confiance à ton propre jugement plutôt qu’à ceux qui répètent comme des perroquets ce qu’ils entendent dans les médias et autour d’eux.

— Je…

— Et lorsque tu seras remise de cette première prise de conscience, tu pourras ensuite réfléchir à toute la panoplie des autres questions qui s’ensuivront nécessairement. Comme celles-ci, par exemple :

     – Y a-t-il réellement un réchauffement climatique ? Autrement dit, ne serions-nous pas simplement en train de vivre un banal cycle naturel de réchauffement qui durera – peut-être – quelques années avant que les températures se mettent à refroidir, comme c’est arrivé à de multiples reprises pendant les derniers millénaires ?

     – Est-ce que le niveau des eaux est réellement en train de monter ?

     – Est-ce qu’il y a vraiment des « réfugiés climatiques » quelque part sur la Terre ?

     – Est-ce que la glace fond réellement sur les deux pôles ?

     – Est-ce que tous les cataclysmes de la Terre peuvent franchement être attribués à la Terre qui se réchauffe supposément ? Et qu’en est-il de tous les cataclysmes qui ont eu lieu au cours de tous les siècles  passés ?

     – Est-ce qu’il y a déjà eu des refroidissements et des réchauffements climatiques majeurs depuis la naissance de la Terre, voilà 4,5 milliards d’années de cela ? (La réponse est notamment sur Wikipédia.) Et si oui, comment diable ceux-là se sont-ils produits puisqu’il n’y avait pas encore d’humains sur la Terre pendant toute cette période ?

     – En résumé, est-ce que toute cette histoire de réchauffement climatique ne serait pas, au fond, qu’un énorme canular qu’on nous entre dans la tête à grands coups de propagande médiatique ?

     – Et si oui, alors qui nous fait accroire tout ça et pourquoi ?

— Je vais avoir du pain sur la planche…

— Pas tant que ça. Pour connaitre les réponses, tu n’as qu’à cesser d’écouter les médias traditionnels de merde, et aller sur les réseaux sociaux non censurés – je te donnerai quelques sites si tu veux. Tous les vrais scientifiques intègres de la planète sont là, et ils font ce qu’ils peuvent pour tenter de ramener le monde à la raison. Et ce fichu CO2 dont tout le monde a peur est la première chose dont ils parlent tous. Ils nous crient : « Réveillez-vous  bordel ! À la base, ce CO2 ne constitue que 0,037 % de l’atmosphère ! Ça ne sonne pas les cloches de personne, ça ?! »

— OK, OK, je crois que j’ai saisi.

— Et une autre chose encore à propos de cette fameuse auto électrique que tu veux acheter. Avant de t’embarquer dans cette galère, fais une autre petite recherche pour voir comment ils extraient le lithium et le cobalt qui vont dans les batteries. Mais ne fais pas le saut, hein ? Car ça risque de te révolter.

— Misère, v’là autre chose…

— Et demande-toi aussi ce que tu feras dans 8-10 ans lorsque ta batterie sera finie et que tu devras débourser entre 7 000 $ et 26 000 $ pour t’en procurer une neuve. Et que tu te rendras compte, en plus, qu’une voiture électrique, passée 5 ans, ça ne se revend pas.

— Bon, ça suffit ! Laisse-moi un peu de temps pour digérer tout ça, maintenant.

— Pas de soucis.

— Et même si je n’avais vraiment pas besoin de ça ces temps-ci, merci quand même d’avoir péter ma balounne.

— Y’a pas de quoi.

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