Les politiciens aux funérailles de Karl Tremblay

Quand vous allez aux funérailles de quelqu’un, est-ce que vous avez l’habitude de prendre des selfies devant la tombe de la personne décédée ? Pas moi. Je vous le demande parce qu’aux funérailles de Karl Tremblay, j’ai trouvé ça vulgaire de voir des politiciens se faire prendre en photos devant l’écran géant où défilaient des images du décédé. Je n’y étais pas, mais j’ai vu des selfies qu’ils ont, eux-mêmes, publiées sur les réseaux sociaux. Ces politiciens sont d’une arrogance sans bornes. Ils utilisent ouvertement la mort de quelqu’un pour se faire du capital politique en toute subtilité. Ils auraient dû rester assis et se faire petits.    

Imaginez si Trump aurait fait la même chose en allant aux funérailles de John McCain, par exemple, et qu’il aurait fait le même genre de selfie devant la photo du décédé, avec un petit sourire en coin ! Les journaux du monde entier en auraient fait leur Une, en le traitant de tous les noms, ce qu’ils font de toute façon. Les mondialistes sont extraordinaires, ils reprochent aux autres, ce qu’ils font eux-mêmes. Ils ne sont même pas gênés de le faire. C’est ce qui arrive quand les médias ont le pouvoir de les protéger d’être confrontés à des voix discordantes. La censure. Ils mettent un scotch tape sur la gueule des résistants. La pensée unique et le tour est joué.

En fait, je pense que cette tactique subtile et dépassée d’aller se faire du capital politique sur le dos d’un mort pour tenter de remonter sa cote de popularité, n’a plus sa place et devrait être sévèrement critiquée par les citoyens. Malheureusement, ça ne se passe pas de cette façon au Québec. Les fans du groupe sont évidemment accourus au Centre Bell et je peux comprendre. Juste le fait que Legault ait ordonné les funérailles nationales m’aurait convaincu de ne pas y assister, même si j’avais été un fan assidu des Cowboys Fringants.  

Les citoyens conformistes écoutent TVA qui leur raconte des histoires touchantes à l’eau de rose, en diffusant une musique poignante en arrière-plan, et ils se mettent à pleurer comme des Madeleines. Je ne minimise en rien la mort de Karl Tremblay. Je laisse à d’autres à savoir s’il était justifié de lui faire des funérailles nationales.

Ici au Québec, l’émotion prime sur tout, même sur le bon sens et Legault le sait. Souvenez-vous à Star Académie et à La Voix, les producteurs jouaient la carte de l’émotion en racontant au préalable, des histoires dramatiques sur les candidats, avant qu’ils n’aillent faire leur numéro devant les juges. Plus leur histoire était pavée de drames humains, plus leurs chances de passer l’autre étape étaient bonnes, nonobstant leur talent de chanteurs.

J’avais une amie qui avait auditionné à la Voix. Après l’audition, ils lui ont fait remplir un questionnaire de plusieurs pages. À toutes les fois qu’on lui demandait d’énumérer des moments dramatiques qu’elle aurait vécus, elle répondait par un crochet. Quand la dame a regardé son questionnaire, elle s’est aperçue qu’elle n’avait donné aucune réponse sur sa vie privée. Quand elle lui a demandé pourquoi, mon amie lui a dit que sa vie personnelle était confidentielle et que ça ne regardait personne. Ils lui ont dit que si elle ne répondait pas à ses questions, elle allait être exclue de la compétition. Elle a quand même refusé. Ils l’ont exclue. Les médias jouent avec les émotions des gens, car ils savent que c’est vendeur. T’sé les revues 7 jours, t’sé les potins !   

Les Québécois sont les King des émotifs. N’est-ce pas Wilfrid Laurier qui avait dit : « Les Québécois n’ont pas de convictions, ils n’ont que des émotions ». Ils font partis d’un peuple mou, imbécile (c’est moi qui le dis) et conformiste, à la recherche de héros parce qu’ils ne sont que des zéros. Je n’ai pas une haute estime des Québécois, surtout depuis la fausse pandémie. Avant, j’aurais donné ma vie pour le Québec. Je croyais à son indépendance, mais aujourd’hui je pense que ce principe de séparation et de ne vouloir parler que le français comme langue d’usage, n’était qu’une tactique pour restreindre nos communications, en nous enfermant sous un dôme francophone, bien à nous. Les Québécois écoutent uniquement TVA et Radio-Canada. De là, la propagande. Les Québécois ne connaissent rien de la France, même si elle est francophone et encore moins des pays anglophones ou même des provinces anglophones de leur propre pays. N’oubliez pas que nous avons été le dernier peuple sur terre à se débarrasser des masques. C’est un peuple de connards qui se préoccupe plus de hockey que de sa liberté. Un peuple de peureux qui parle fort, mais qui ne fait rien de concret pour démontrer sa colère d’être la province la plus taxée du pays. Un peuple qui se dit altruiste, mais lorsqu’il est submergé par la peur, est prêt à envoyer des gens de sa famille qui ne pensent pas comme lui, à Gagnon, parce que Mario Dumont l’a suggéré.     

Regardez la photo ci-haut : à gauche, Yves-François Blanchet, le petit lutin à Trudeau à côté d’un monsieur au centre que je ne connais pas et Paul St-Pierre Plamondon qui monte dans les sondages parce que son patron PKP se sert de ses médias et de ses sondages pour le promouvoir. Je ne ressens aucune véritable sympathie de leur part envers le défunt. C’est un show d’images. Petits sourires subtils. Clic…

Venir aux funérailles du chanteur Karl Tremblay était une occasion en or pour les politiciens-plantes vertes de se faire reconnaître comme de bonnes personnes, vu l’énorme émotion que les médias ont engendrée dans la population, concernant la mort du chanteur. Non pas que je veuille dénigrer l’homme ou le chanteur, au contraire. Mais le fait que l’administration Legault offre à la famille des funérailles nationales était à mon avis un moyen détourné de se refaire une image enviable, n’en déplaise aux fans finis de l’artiste qui pensent qu’il méritait tous ces honneurs. Les politiciens se servent de tous les appâts qu’ils ont pour prendre les poissons.  

Karl Tremblay n’a rien à voir avec ma chronique. Je n’ai rien contre l’artiste et je ne connaissais pas l’homme. J’en profite pour exprimer mes sincères condoléances à la famille et à ses proches. Il n’est jamais facile de perdre un être aimé et tout être humain mérite d’être reconnu le jour de sa mort.  

Le spectacle de la mort de Karl Tremblay a été organisé par des menteurs compulsifs qui se disent politiciens. Ils s’échangent le pouvoir entre eux, mais ils sont tous du même gang. DES MONDIALISTES. Nous avons vu de quel bois ils se chauffaient pendant la fausse pandémie. Ils savent comment faire pleurer le peuple au moment opportun pour se faire du capital politique pour d’éventuelles campagnes électorales, pendant qu’ils vident les poches des citoyens par en arrière, pendant qu’ils sont au pouvoir. Ils utilisent toutes les tactiques bonnes ou mauvaises pour se glorifier et se donner une belle image parce qu’ils sont mauvais et que le naturel revient vite au galop. Je les déteste profondément. Mais le fait de les voir abuser d’une situation, comme de la mort d’un homme connu, me lève le cœur au plus haut point.

Même si mon père avait été un artiste reconnu, j’aurais refusé l’offre de Legault pour des funérailles nationales, parce que cet homme nous a prouvé, hors de tout doute, qu’il ne ressent rien pour les autres et qu’il est une mauvaise personne. Après tout ce qu’il a fait subir aux Québécois, la moindre offre de sa part aurait dû être rejetée massivement. Je suis convaincu que Karl Tremblay lui-même n’aurait pas apprécié d’avoir des funérailles nationales. Le chanteur défendait, paraît-il, le petit peuple par l’entremise de ses chansons, que je n’écoutais pas. La vérité c’est que c’est le guitariste qui écrivait les paroles, paraît-il !

La seule chose que j’aurais à critiquer sur le groupe, c’est qu’il a accepté les codes QR pour quatre de ses spectacles au Centre Bell en 2021. Comme disait le philosophe Alexis Haupt sur X : « Au 21e siècle, l’insigne du totalitarisme est un QR code ». Les membres des Cowboys Fringants auraient-ils oublié qu’en acceptant ce code de la honte pour leurs spectacles, ils participaient à une discrimination inédite et jamais vu au Québec, eux les grands défenseurs de la liberté ?