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L’EUGÉNISME REVIENT EN FORCE AVEC NOTRE PROPRE CONSENTEMENT

Par Ivanhoé – Publié le 1er septembre 2023

Après s’être fait discret à la suite à l’expérience traumatisante nazie, le vieux concept de l’eugénisme fait de nouveau surface avec les progrès de la science, et l’idée ne soulève pratiquement aucune vague de protestation au sein de la population. Car très peu de personnes, au fond, et jusqu’à une certaine limite, sont contre cette doctrine.

Le concept

En tout premier lieu, pour ceux qui ne connaissent pas ce mot, qu’est-ce que c’est que ça : l’eugénisme ?

Eugénisme

Science qui étudie les méthodes génétiques susceptibles d’améliorer les populations humaines, en limitant ou en encourageant la reproduction des individus porteurs de caractères jugés défavorables ou favorables.

Autrement dit, l’eugénisme consiste, en se servant de la génétique, à façonner les êtres humains de telle sorte qu’ils finissent par devenir ce que l’on désire qu’ils soient en termes de beauté esthétique et de capacités cognitives.

Jusqu’à une période récente, et du fait qu’il était impossible de tripoter directement l’ADN humain, différents procédés « naturels » ont été mis en pratique à travers les siècles pour parvenir à ce but. En ce sens, l’on distingue deux sortes d’eugénisme :

1) l’eugénisme positif qui encourage les unions (et donc la procréation) entre les personnes considérées comme ayant des « gènes supérieurs » en utilisant toutes sortes d’incitatifs, comme offrir des récompenses financières, par exemple, monter des banques de sperme en fonction de critères prédéterminés, et même à créer des « haras humains » ;

2) l’eugénisme négatif qui s’oppose cette fois carrément à la reproduction de sujets que l’on juge biologiquement ou intellectuellement inférieurs, et ce, encore une fois, en promouvant toutes sortes de moyens : l’interdiction des unions entre ethnies ou entre castes différentes ; la proscription complète du mariage pour certaines classes de la société, la stérilisation à grande échelle, l’avortement forcé, et finalement l’euthanasie pure et simple.

L’histoire sommaire

Le concept de l’eugénisme a existé de tous les temps.

Il a jadis été appliqué par les Grecs et les Romains pour des raisons économiques, démographiques et de « renforcement de la race ». Platon et Aristote eux-mêmes l’ont ouvertement préconisé, et ont fait en sorte que des règles strictes de procréation soient mises en œuvre dans ce sens.

À la chute de ces empires, et ce, jusqu’au milieu du XIXe siècle, l’eugénisme n’a toutefois jamais été un sujet capital de fond imposé en Occident. La religion étant contre certaines modalités d’eugénisme négatif – telles que l’avortement et la stérilisation –, cette doctrine a néanmoins toujours été informellement pratiquée par les unions de gens de mêmes castes, surtout dans les rangs de la classe dominante. L’on se rappelle à cet effet les mariages consanguins qui prévalaient au sein de la royauté. Cette dernière tradition avait cependant un but d’alliances politiques entre nations et elle a souvent provoqué le contraire des objectifs de l’eugénisme, c’est-à-dire la perpétuation de tares génétiques à travers les descendances.

Aristote

L’idée de l’authentique eugénisme a refait sérieusement surface à la fin du XIXe siècle à la suite des travaux de Charles Darwin sur l’évolution des espèces. En substance, ce naturaliste affirmait que les espèces vivantes sont en constante transformation et qu’elles subissent au fil du temps et des générations des modifications morphologiques dues des mutations génétiques.

Le darwinisme avance en outre que le processus se déroule selon l’implacable loi de la « sélection naturelle » qui stipule que les espèces doivent s’adapter à leur environnement pour survivre, et que seules les plus fortes y parviennent. Par conséquent, les plus faibles sont appelées à disparaitre au fil des leurs progénitures.

Charles Darwin

Plusieurs personnes se sont emparées de cette théorie et l’ont transposée à l’espèce humaine en préconisant désormais l’instauration d’une race d’humains puissante et pure (celle bien sûr de l’élite blanche bourgeoise) et de l’élimination drastique des « sous-hommes » (les autres races) et des improductifs (handicapés, maladifs, prisonniers, chômeurs, pauvres…). Parmi ces doctrinaires, certains ont eu une influence importante au sein des « élites » occidentales. Ce fut notamment le cas du Français Georges Vacher de Lapouge, par exemple (Les sélections sociales – 1888/1889), et surtout de l’Américain Francis Galton (Regression Towards Mediocrity in Hereditaty Stature – 1885).

Francis Galton

Ce dernier, surtout – Francis Galton, cousin de Charles Darwin –, a été une véritable source d’inspiration au sein de la bourgeoisie et de l’intelligentsia américaines. Il est même aujourd’hui considéré comme le fondateur officiel de l’eugénisme moderne. C’est d’ailleurs lui-même qui a inventé ce mot « d’eugénisme ».

Peu de gens savent (ou font semblant d’ignorer) qu’au début du XXe siècle, l’eugénisme a été une idéologie approuvée et encouragée par des intellectuels de renom (des conservateurs autant que des progressistes) et que ses préceptes ont été en outre enseignés dans les universités. Les États-Unis et le Canada ont par ailleurs été parmi les tout premiers à instaurer des politiques concrètes d’eugénisme par force de loi. Eh oui : la condamnation de mariages interraciaux, par exemple, l’interdiction de métissage, l’expulsion d’immigrants et la stérilisation organisée de certaines populations ont fait partie de la panoplie de mesures instituées dans ces deux pays par l’entremise de divers programmes eugéniques. Le concept de l’euthanasie des personnes improductives a même été mis quelquefois sur le tapis, mais sans heureusement se rendre jusqu’à sa concrétisation.

L’Allemagne nazie s’est d’ailleurs inspirée des idées et des lois américaines pour créer son programme eugéniste officiel (la « solution finale »), et beaucoup d’intellectuels américains suivaient cette nation de près en espérant que ses politiques – dont l’euthanasie – pourraient influencer celles des États-Unis qui n’osaient pas encore aller si loin dans leur propre législation.

La fin de la guerre et le traumatisme psychosocial engendré par la découverte des camps d’extermination nazis ont freiné la doctrine de l’eugénisme de par le monde, mais sans pour autant l’éradiquer tout à fait. On sait que des travaux de stérilisation de masses ont néanmoins continué à avoir court aux États-Unis – et au Canada – en ce qui a trait aux femmes autochtones, notamment.

L’eugénisme d’aujourd’hui

Avec l’avancée spectaculaire de la science génétique ainsi qu’avec la propagande sur la supposée « surpopulation mondiale », cette idée d’eugénisme reprend aujourd’hui du poil de la bête, et elle a même le vent en poupe.

Le fait que les généticiens sont maintenant en mesure de tripoter directement les gènes humains avec leurs techno-bistouris fait littéralement saliver les classes dominantes – et les scientifiques eux-mêmes. Le temps est proche, en effet – et il est déjà là –, où tous les docteurs Frankenstein de notre époque moderne – les « savants fous 2.0 », comme je les appelle moi-même – pourront désormais s’en donner à cœur joie dans le façonnage de l’être humain : le cloner, par exemple, ou sélectionner des gênes en fonction de critères prédéterminés : décider la couleur de ses yeux ou de ses cheveux, choisir son sexe à l’avance (actuellement en cours), développer une musculation particulière, fabriquer – pourquoi pas ? – une intelligence einsteinienne, etc. À ce stade-ci, les perspectives à moyen terme sont sans aucune limite dans le cerveau malade de ces gens.

Pour prendre la pleine mesure de ce qui est en train de se passer, posons-nous quelques questions très simples… Quel psychopathe à la tête de nos pays soi-disant démocratiques ne rêve-t-il pas en secret de créer une race de surhommes pour en faire des soldats d’élite ? Quel intellectuel de nos universités imbu de son savoir ne rêve-t-il pas d’améliorer les êtres humains pour en faire des femmes et des hommes esthétiquement et cognitivement parfaits ? Mais surtout : quels parents ne rêvent-ils pas de donner naissance au plus bel enfant de la Terre ou à son plus fabuleux génie ?

La grande majorité des gens sentent pourtant instinctivement que la science – et son éthique – doit avancer prudemment dans ce processus en se posant mille questions et en instaurant mille balises afin d’éviter les dérives vers lesquelles cette orientation nous mènera obligatoirement. Mais l’effervescence due à toutes les possibilités qu’offre la génétique moderne est telle, qu’en réalité, tout le monde s’en fout, chaque nation craignant d’être à la traine des autres, et les rapaces voulant profiter du pactole ($$) que les multiples brevets généreront nécessairement. Quant aux citoyens, toujours plus ou moins dépassés pas les progrès scientifiques, et aucunement au fait des enjeux financiers et politiques, ne s’y intéressent pas, comme d’habitude, ou attendent passivement le jour où ils pourront peut-être en profiter eux-mêmes.

Des grosses têtes pseudo-scrupuleuses du milieu scientifique se réunissent pourtant de temps à autre pour discuter d’éthique à ce sujet. Quelques recommandations en ressortent alors pour se donner bonne conscience, mais aucune décision n’est jamais prise. Et la lancée continue, encouragée, même, par les gouvernements qui font tout pour promouvoir les bienfaits de cette nouvelle science. Cette nouvelle science qui, rappelons-le, est bel et bien celle de l’eugénisme porté à son niveau supérieur de concrétisation.

Mais le pire, dans toute cette histoire, c’est que l’eugénisme en tant que tel ne représente aujourd’hui que la pointe de l’iceberg de la transformation de l’humain telle que l’envisagent les savants fous 2.0, les politiciens corrompus, les financiers véreux et les mégalomanes qui financent et soudoient tous ces tarés. Nous sommes en effet en train de dépasser ce concept pour passer à celui de sa prochaine étape : celui du « transhumanisme »…

Transhumanisme

Mouvement culturel et intellectuel international prônant l’usage des sciences et des techniques afin d’améliorer la condition humaine par l’augmentation des capacités physiques et mentales des êtres humains et de supprimer le vieillissement et la mort.

Les psychopathes à la tête de nos pays rêvent en effet de transformer l’être humain en des sortes de cyborgs – des mi-hommes mi-robots.

Cela semble farfelu et – évidemment – « conspirationniste », comme d’habitude, à première vue. Mais si cela l’est réellement – farfelu et conspirationniste – cela signifie alors nécessairement que le gouvernement canadien est en train de disjoncter puisque c’est concrètement dans ses plans de guider notre nation de moutons dans cette direction. Les sceptiques n’ont qu’à lire la propre documentation des dirigeants de notre « grand pays » à ce sujet pour être au fait de cette réalité.

Et en passant : y a-t-il déjà eu un débat de société sur ce sujet dans notre exemplaire démocratie ? JAMAIS.

Sans jamais nous avoir demandé notre avis, le freluquet Selfie-Trudeau nous conduit pourtant tout droit dans la même avenue que les nazis avaient entrainé leur peuple dans les années 30-40. Et beaucoup plus loin encore. En fait, si les nazis d’autrefois étaient toujours vivants et s’ils suivaient ce qui se passe chez nous dans ce domaine précis, ils saliveraient de jalousie.

Les nouveaux termes eugéniques pour dorer la pilule

L’idée d’eugénisme telle qu’entendue par Francis Galton, par les intellectuels américains du début du XXe siècle et par les nazis est bel et bien encore dans l’air et plus que jamais présente dans les plans de ceux qui tirent les ficelles politiques et économiques mondiales et qui corrompent nos « élus » à tour de bras. Il n’y a qu’à écouter les ténors membres du Forum Économique Mondial – tels son président, Klaus Schwab, et l’un de ses conseillers, Yuval Noah Harari (un méchant malade, celui-là) – pour s’en convaincre. Et il n’y a aussi qu’à prêter attention aux discours de nos politiciens et de nos égocentriques savants de plateaux pour prendre conscience de la route dans laquelle nous sommes actuellement engagés.

L’ère de la terreur – comme sous le régime nazi – est toutefois terminée. Les véritables maitres du monde occidental ont enfin compris qu’obliger les gens à obéir sous la menace de la torture et des tueries collectives fonctionne pendant un certain temps, mais que cela ne dure jamais éternellement. Ils ont également compris qu’il est beaucoup plus facile et efficace – et beaucoup moins contraignant et dangereux – de persuader les citoyens eux-mêmes d’adhérer à leurs vues. Pour ce faire, ils ont développé et peaufiné des méthodes extrêmement puissantes pour en arriver aux résultats escomptés. Méthodes que l’on appelle globalement « ingénierie sociale », ou encore « techniques de manipulation des masses ». Noam Chomsky en a énuméré une dizaine, mais elles sont maintenant beaucoup plus nombreuses que celles décrites dans ses écrits.

Parmi elles, il y a celle qui consiste à utiliser l’euphémisme dans les discours…

Euphémisme

Figure de pensée par laquelle on adoucit ou atténue une idée dont l’expression directe aurait quelque chose de brutal, de déplaisant.

On connait tous de ces termes qui adoucissent ceux qui auraient autrement une connotation péjorative : « personne à mobilité réduite » par exemple pour « handicapé » et « infirme » ; ou encore « pays en voie de développement » pour « tiers-monde » et « pays pauvres »…

Eh bien, dans une veine identique, le vocabulaire eugénisme s’est récemment transformé pour qu’il ait moins d’impacts négatifs dans la psyché collective et pour que le concept puisse ainsi mieux passer.

Quelques exemples :

– eugénisme libéral (pour « eugénisme » tout court) ;

– aide médicale à mourir (pour « euthanasie » et « éradication des personnes non-productives ») ;

– interruption de grossesse non-désirée (pour « avortement ») ;

– contrôle de la sexualité reproductive (pour « stérilisation de masse ») ;

En même temps, le discours de ces mégalomanes (Billy-the-Kid Gates en tête) entretient la peur d’une extermination de l’Humanité à cause d’une supposée surpopulation et l’obligation de réduire la population mondiale d’au moins 15 % grâce à la vaccination – cherchez le lien !

Nous, les citoyens lambda, et l’eugénisme

C’est triste à dire, mais nous, les simples citoyens lambda, nous serons – et nous sommes déjà – les premiers à accepter ce concept – et même à l’encourager –, et ce, pour plusieurs raisons.

1) Nous sommes très facilement manipulables

Comme il vient d’être mentionné, les mondialistes, qui rêvent d’en arriver un jour à une population de 500 millions de personnes sur lesquelles ils auront le contrôle absolu, ces mondialistes, dis-je, possèdent la complète maitrise des techniques de manipulation des masses et peuvent faire de notre volonté collective ce que bon leur semble et nous amener exactement là où ils veulent que nous allions.

De cette façon, s’ils s’y prennent de la manière adéquate, ils se joueront de nous (comme ils l’ont fait avec la fausse pandémie et comme ils le font avec le faux réchauffement climatique) et feront en sorte que nous adhérerons de notre propre gré au concept de l’eugénisme et que nous demanderons même que des mesures soient adoptées en ce sens (comme nous avons nous-mêmes pleuré pour avoir le vaccin et comme nous quémanderons le passe-carbone).

2) Nous ne sommes pas contre la vertu

Évidemment, pour en arriver là, ces psychopathes doreront la pilule en insistant sur les vertus « honorables » de l’eugénisme. Comme, par exemple, de manipuler les gènes des fœtus dans le but d’éradiquer de graves maladies. Ou d’éviter les futurs enfants de naitre avec de sérieux handicaps.

Qui sera contre ces bonnes intentions ? Personne, bien sûr. Mais en acceptant cela, nous entrebâillerons pourtant la porte que ces gens pousseront ensuite à grands coups de pied pour entrer et aller plus loin.

Proverbe qui reste à prouver...

Cette campagne de fausse vertu est d’ailleurs déjà commencée avec l’euthanasie (aujourd’hui appelée l’aide médicale à mourir), qui est, qu’on ne s’y trompe pas, une facette de l’eugénisme consistant à se débarrasser des individus non productifs et qui coûtent cher (pour rien) à la société.

Si l’on prend un peu de perspective, l’on se rend compte que ce concept de l’euthanasie a beaucoup évolué au cours des dernières années. Il est passé de quelque chose d’abominable à quelque chose de normal – et même de souhaitable –, non plus seulement pour les citoyens qui sont en fin de vie, mais également pour celles qui souffrent maintenant de maladies incurables. 

Et grâce aux cabales de marketing des gouvernements via leurs organes de propagande (les médias mainstream), ce même concept est déjà en train de s’expansionner et d’englober des clientèles potentielles supplémentaires (d’autres personnes non productives), telles que les mineurs et les handicapés psychiatriques, notamment.

Et l’évolution est à ce point avancée que ces campagnes sont désormais menées par des gens ordinaires qui croient réellement aux bienfaits de l’euthanasie et qui sont convaincus de contribuer ainsi au mieux-être de la société.

3) Nous faisons déjà nous-mêmes de l’eugénisme à tour de bras avec les règnes inférieurs

Des manipulations génétiques sont livrées sur les animaux depuis des siècles sans que nous n’ayons jamais levé le moindre petit doigt pour l’empêcher. Cette pratique nous apparait par ailleurs tout à fait normale.

Croiser des animaux (vaches, cochons, chevaux, chiens, chats, etc., etc., etc.) de façon à en faire des races parfaites est de l’eugénisme pur, et nous sommes les premiers à adhérer à ce concept, et même à l’encourager. Combien d’entre nous, au moment d’acheter un animal domestique, faisons notre choix en fonction de sa race, et exigeons le pedigree de l’animal pour être certain qu’il soit de race pure ? Tout le monde fait ça sans que personne ne s’en offusque le moindrement.

Et pourtant, en agissant de la sorte nous martyrisons des animaux par simple caprice de notre part, mais cela nous laisse complètement indifférents. Ceux qui s’en formalisent ne représentent qu’une minorité. Une minorité qui fait rire d’elle, qui plus est.

Construire le pont entre l’eugénisme animal et l’eugénisme humain n’est qu’une question de temps. Il est d’ailleurs déjà construit, et nous sommes en train de le franchir sans même nous en rendre compte.

4) Nous pratiquons déjà la procréation entre gens de même caste

Nous faisons cela, oui, et depuis la nuit des temps…

La plupart des habitants de cette Terre, du moins ceux dont le mariage n’est pas « arrangé », ont cette tendance naturelle de s’accoupler en fonction de sa caste. Par « même caste », je veux dire « mêmes conditions physiques et sociales ».

Ainsi, les hommes et les femmes ont cette très forte inclination innée de se mettre en couple :

– entre gens du même âge ;

– entre gens financièrement de la même condition sociale ;

– entre gens d’une beauté physique semblable ;

– entre gens ayant des capacités cognitives semblables ;

– entre gens de la même couleur de peau.

Sur le nombre d’humains peuplant la planète, les exceptions sont bien sûr légion, mais dans l’ensemble, la majorité respecte ces critères. Non pas sous la contrainte, mais plutôt par une propension tout à fait naturelle.

Considéré de cette manière, à peu près tout le monde pratique l’eugénisme d’instinct.

5) Nous voulons tous des enfants en bonne santé

La hantise des futurs parents étant évidemment de voir leurs progénitures naitre avec une maladie incurable ou un handicap quelconque, si la science pouvait leur garantir la santé physique et mentale de leurs enfants, ils sauteraient sur cette opportunité à pieds joints.

Il est déjà possible de savoir d’avance si les fœtus à naitre comportent certaines anomalies génétiques. Et des statistiques ont révélé que la grande majorité des parents qui apprennent que leur futur enfant est atteint de la trisomie 21, par exemple, décident sciemment d’interrompre immédiatement la grossesse.

Ce qui est la forme la plus basique d’eugénisme.

6) Nous voulons tous des beaux enfants intelligents

Et de la même façon que la santé, si la science pouvait garantir la beauté esthétique de leurs enfants, de même que le niveau de leur quotient intellectuel, les futurs parents sauteraient de nouveau à pieds joints sur cette opportunité qui leur serait offerte sans se rendre le moindrement coupable par rapport à la forme d’eugénisme qu’ils sont en train de perpétuer.

Ce n’est donc qu’une question de temps

Tout est aujourd’hui en place pour qu’une société eugéniste – et même transhumaniste – devienne chose faite et intégrée dans les mœurs dans un avenir pas si lointain que ça – nos enfants en vivront presque très certainement les prémisses. Les conditions sont là, présentes, et pratiquement déjà acceptées par tous les protagonistes :

– La science est prête, et elle a le vent en poupe ; c’est-à-dire qu’elle avance de façon exponentielle, avec une accélération monstre.

– Les savants jouissent littéralement dans leurs laboratoires avec tous les crédits qui leur sont alloués et toute la latitude qui leur est accordée ; et sans cette éthique emmerdeuse dans leurs pattes pour contrecarrer leurs inévitables dérives.

– Les mondialistes psychopathes, forts de leurs indécentes fortunes, et ayant complètement perdu la tête, voient leurs projets de déments sur le point de prendre naissance. Soit celui d’éradiquer éventuellement les bouches inutiles à nourrir et celui de produire de futurs humains en série. Des humains au corps et au cerveau parfaits, créés dans des utérus artificiels, et sur lesquels ils auront le contrôle total des volontés (des robots, quoi).

– Les gouvernements, forts pour leur part, de la complète inertie des citoyens, entrainent ceux-ci ouvertement dans le chemin du transhumanisme (relire attentivement ceci), en censurant les voix discordantes et en manipulant sans vergogne le reste de la population.

– Les citoyens eux-mêmes, dans l’ensemble, adhèrent implicitement à la doctrine de l’eugénisme, et encouragent même en silence le fait que la science aille de l’avant en ce sens pour éventuellement en profiter un jour – voir plus haut.

Mot de la fin

Certains grands-parents plus allumés que les autres entrevoient aujourd’hui parfaitement le futur eugéniste et transhumaniste de la société. Leurs enfants entreront de plain-pied dedans. Leurs petits-enfants en feront partie sans même s’en rendre compte. Et leurs arrière-petits-enfants en subiront les épouvantables conséquences.

Et nous, heureusement, nous ne serons plus là pour avoir des remords par rapport à ce nous leur aurons fait subir de par notre déplorable inertie habituelle, ou de par, carrément, notre consentement tacite.

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